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Réouverture des établissements publics : 5 choses à savoir sur la ventilation et son rôle pour la sécurité sanitaire des bâtiments Actualité du
A l’heure de la réouverture des établissements accueillant du public, le risque épidémique reste encore présent. Si les Français ont adopté depuis plus d’un an de vrais réflexes pour se prémunir contre le virus – masque, gel hydroalcoolique, gestes barrières, etc. – la question de l’hygiène et de la sécurité sanitaire à l’intérieur des bâtiments est désormais centrale. Pour le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) comme pour la communauté scientifique, la clé réside dans l’amélioration de la qualité de l’air intérieur, notamment grâce à la ventilation. Kingspan Light+Air, spécialiste des solutions de ventilation et aération naturelle dans les bâtiments, répond à 5 questions clés pour tout comprendre sur la ventilation des espaces clos.
La ventilation, consacrée comme levier ultime de lutte anti-Covid dans les bâtiments
Pour la communauté scientifique et la HCSP, un vrai consensus se dessine sur la question de l’amélioration et la surveillance de la qualité de l’air intérieur. Une quarantaine de scientifiques lançait tout récemment un appel collectif pour la mise en place de normes de ventilation pour lutter contre la prolifération des bactéries. La nouvelle version du protocole sanitaire destinée aux entreprises cible également l’aération comme un levier essentiel dans la prévention des risques épidémiques. Quel rôle la ventilation joue-t-elle pour lutter contre le Covid-19 ? Quel indicateur faut-il surveiller pour s’assurer que la qualité de l’air d’un bureau est bonne ? Quand on parle ventilation, s’agit-il simplement d’ouvrir une fenêtre ?
Serge Chalmandrier, responsable ingénierie solutions de ventilation Kingspan Light&Air fait le point en 5 questions clés sur la qualité de l’air intérieur et pourquoi elle joue un rôle central pour la sécurité sanitaire des bâtiments.
Même en dehors du contexte de confinement, nous passons en moyenne au quotidien 80% de notre temps à l’intérieur des bâtiments (logement, bureaux, écoles, commerces, lieux culturels, etc.). Or, la pollution intérieure est 10 fois plus importante que la pollution extérieure (occupants, bactéries, équipements, sol, etc.). Aussi, dans un espace clos, la concentration de charge virale augmente au fil des heures et les risques de contamination sont plus importants. En intérieur, le risque de contamination serait exactement le même que l'on soit à 1,8 mètre ou à 18 mètres. 1 La transmission s’effectue lorsque les gouttelettes contaminées se mélangent à l’air ambiant et « voyagent » dans la pièce.
Le taux de CO2 est un indice incontournable de la qualité de l’air intérieur. Si le taux de CO2 dans une pièce est important, cela indique qu’une grande partie de l’air présent est généré par la respiration de ses occupants. Lorsque le taux de CO2 devient trop élevé, on peut observer : mal-être, déficit de concentration et baisse de performance. Productivité, conditions d’apprentissage, on sait que les facultés cognitives peuvent être impactées par un air intérieur dégradé, en entreprise comme à l’école. Une étude américaine 2 a démontré que chaque 0,1 pour 1 000 d’augmentation du CO2 engendre environ une demi-journée par an d’absentéisme à l’école. Le symptôme de fatigue intellectuelle débute (pour les personnes les plus sensibles) aux alentours de 1 000 ppm (partie par million), et le plafond maximal pour le CO2 est fixé à une valeur limite de 1 500 ppm.
La température réduit le risque de contamination car les gouttelettes contaminées s’évaporent plus rapidement quand il fait chaud. La chaleur ne tue pas le virus mais ralentit sa progression.
L’humidité réduit également la contamination : l’humidité dans l’air augmente le poids des gouttelettes contaminées et chutent au sol plus rapidement.
Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) préconise une température supérieure à 20°C et un taux d’humidité inférieur à 60%.
Dans l’air, la durée de vie du Covid-19 est de 3 heures (particules fines, micro gouttelettes). Pour lutter contre la propagation des virus, il est primordial de ventiler l’air naturellement, de 5 à 10 minutes, à raison de 5 fois par jour, aussi bien en été qu’en hiver. Pourquoi ? En hiver, le chauffage réduit le taux d’humidité, et plus l’air est sec, plus le risque de contamination Covid-19 augmente.
L’aération permet de renouveler brièvement une certaine quantité d’air en ouvrant les portes et fenêtres pour créer un flux d’air et évacuer l’air vicié. La ventilation, elle, renouvelle en permanence l’air intérieur. La ventilation est dite « naturelle » quand le système installé dans le bâtiment utilise les forces motrices naturelles que sont le tirage thermique et le vent pour extraire l'air vicié des locaux et apporter l'air neuf de l'extérieur.
Capter les vents dominants pour renouveler l’air dans les établissements recevant du public comme les écoles ou les hôpitaux
Baptisée Windcatcher®, cette solution unique en France assure le renouvellement de l’air, le rafraîchissement des bâtiments et la diminution de la concentration en CO2 en utilisant la force du vent.
Solution à énergie passive, ce système utilise les mouvements naturels de flux d’air dans l’espace (ascension de l’air chaud vicié). Quelle que soit la direction du vent, ces tourelles à énergie passive captent l’air des vents dominants pour rafraichir le bâtiment et évacuer l’air vicié. Elles équipent aujourd’hui des locaux d’envergure comme les écoles, hôpitaux, grandes entreprises, et autres bâtiments recevant du public.
Kingspan Group est un leader mondial en matière de solutions d'isolation et d'enveloppe du bâtiment pour des bâtiments à haute performance énergétique et à faible émission de carbone. Le groupe a pour objectif d'améliorer les performances des bâtiments et de contribuer à un avenir plus durable et plus économe en énergie pour ses clients et pour l'environnement. Des systèmes d’éclairage naturel aux dispositifs de traitement de l’eau en passant par les solutions d’isolation haute performance, l’ensemble des activités de Kingspan répond à un seul et même objectif : réduire l’empreinte écologique des bâtiments. Cet engagement en faveur de l’environnement, Kingspan l’a concrétisé en lançant fin 2019 une stratégie sur 10 ans baptisée « Planet Passionate » visant à limiter l’impact de ses activités commerciales et de fabrication sur l’environnement.
Kingspan Light + Air fait partie du groupe Kingspan. L’entité est spécialisée depuis plus de 40 ans dans l’éclairage naturel, la ventilation naturelle et le désenfumage naturel pour les bâtiments non résidentiels. Implanté en AuvergneRhône-Alpes près de Lyon à Saint-Priest (69) depuis 2019, Kingspan Light & Air compte plus de 300 collaborateurs en France et plus de 4 000 chantiers et interventions par an.
La ventilation, consacrée comme levier ultime de lutte anti-Covid dans les bâtiments
Pour la communauté scientifique et la HCSP, un vrai consensus se dessine sur la question de l’amélioration et la surveillance de la qualité de l’air intérieur. Une quarantaine de scientifiques lançait tout récemment un appel collectif pour la mise en place de normes de ventilation pour lutter contre la prolifération des bactéries. La nouvelle version du protocole sanitaire destinée aux entreprises cible également l’aération comme un levier essentiel dans la prévention des risques épidémiques. Quel rôle la ventilation joue-t-elle pour lutter contre le Covid-19 ? Quel indicateur faut-il surveiller pour s’assurer que la qualité de l’air d’un bureau est bonne ? Quand on parle ventilation, s’agit-il simplement d’ouvrir une fenêtre ?
Serge Chalmandrier, responsable ingénierie solutions de ventilation Kingspan Light&Air fait le point en 5 questions clés sur la qualité de l’air intérieur et pourquoi elle joue un rôle central pour la sécurité sanitaire des bâtiments.
- Quels sont les facteurs de risques de propagation en intérieur ?
Même en dehors du contexte de confinement, nous passons en moyenne au quotidien 80% de notre temps à l’intérieur des bâtiments (logement, bureaux, écoles, commerces, lieux culturels, etc.). Or, la pollution intérieure est 10 fois plus importante que la pollution extérieure (occupants, bactéries, équipements, sol, etc.). Aussi, dans un espace clos, la concentration de charge virale augmente au fil des heures et les risques de contamination sont plus importants. En intérieur, le risque de contamination serait exactement le même que l'on soit à 1,8 mètre ou à 18 mètres. 1 La transmission s’effectue lorsque les gouttelettes contaminées se mélangent à l’air ambiant et « voyagent » dans la pièce.
- Quel indicateur surveiller pour s’assurer que l’air intérieur est « bon » ? Et quelles conséquences un air dégradé a sur le bien-être des occupants ?
Le taux de CO2 est un indice incontournable de la qualité de l’air intérieur. Si le taux de CO2 dans une pièce est important, cela indique qu’une grande partie de l’air présent est généré par la respiration de ses occupants. Lorsque le taux de CO2 devient trop élevé, on peut observer : mal-être, déficit de concentration et baisse de performance. Productivité, conditions d’apprentissage, on sait que les facultés cognitives peuvent être impactées par un air intérieur dégradé, en entreprise comme à l’école. Une étude américaine 2 a démontré que chaque 0,1 pour 1 000 d’augmentation du CO2 engendre environ une demi-journée par an d’absentéisme à l’école. Le symptôme de fatigue intellectuelle débute (pour les personnes les plus sensibles) aux alentours de 1 000 ppm (partie par million), et le plafond maximal pour le CO2 est fixé à une valeur limite de 1 500 ppm.
- Quid de la température et de l’humidité, quels sont les seuils à respecter pour lutter contre la propagation du virus ?
La température réduit le risque de contamination car les gouttelettes contaminées s’évaporent plus rapidement quand il fait chaud. La chaleur ne tue pas le virus mais ralentit sa progression.
L’humidité réduit également la contamination : l’humidité dans l’air augmente le poids des gouttelettes contaminées et chutent au sol plus rapidement.
Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) préconise une température supérieure à 20°C et un taux d’humidité inférieur à 60%.
- Quelles recommandations officielles pour bien ventiler un espace clos ?
Dans l’air, la durée de vie du Covid-19 est de 3 heures (particules fines, micro gouttelettes). Pour lutter contre la propagation des virus, il est primordial de ventiler l’air naturellement, de 5 à 10 minutes, à raison de 5 fois par jour, aussi bien en été qu’en hiver. Pourquoi ? En hiver, le chauffage réduit le taux d’humidité, et plus l’air est sec, plus le risque de contamination Covid-19 augmente.
- Y-a-t-il une différence entre aération et ventilation naturelle ?
L’aération permet de renouveler brièvement une certaine quantité d’air en ouvrant les portes et fenêtres pour créer un flux d’air et évacuer l’air vicié. La ventilation, elle, renouvelle en permanence l’air intérieur. La ventilation est dite « naturelle » quand le système installé dans le bâtiment utilise les forces motrices naturelles que sont le tirage thermique et le vent pour extraire l'air vicié des locaux et apporter l'air neuf de l'extérieur.
Capter les vents dominants pour renouveler l’air dans les établissements recevant du public comme les écoles ou les hôpitaux
Baptisée Windcatcher®, cette solution unique en France assure le renouvellement de l’air, le rafraîchissement des bâtiments et la diminution de la concentration en CO2 en utilisant la force du vent.
Solution à énergie passive, ce système utilise les mouvements naturels de flux d’air dans l’espace (ascension de l’air chaud vicié). Quelle que soit la direction du vent, ces tourelles à énergie passive captent l’air des vents dominants pour rafraichir le bâtiment et évacuer l’air vicié. Elles équipent aujourd’hui des locaux d’envergure comme les écoles, hôpitaux, grandes entreprises, et autres bâtiments recevant du public.
Kingspan Group est un leader mondial en matière de solutions d'isolation et d'enveloppe du bâtiment pour des bâtiments à haute performance énergétique et à faible émission de carbone. Le groupe a pour objectif d'améliorer les performances des bâtiments et de contribuer à un avenir plus durable et plus économe en énergie pour ses clients et pour l'environnement. Des systèmes d’éclairage naturel aux dispositifs de traitement de l’eau en passant par les solutions d’isolation haute performance, l’ensemble des activités de Kingspan répond à un seul et même objectif : réduire l’empreinte écologique des bâtiments. Cet engagement en faveur de l’environnement, Kingspan l’a concrétisé en lançant fin 2019 une stratégie sur 10 ans baptisée « Planet Passionate » visant à limiter l’impact de ses activités commerciales et de fabrication sur l’environnement.
Kingspan Light + Air fait partie du groupe Kingspan. L’entité est spécialisée depuis plus de 40 ans dans l’éclairage naturel, la ventilation naturelle et le désenfumage naturel pour les bâtiments non résidentiels. Implanté en AuvergneRhône-Alpes près de Lyon à Saint-Priest (69) depuis 2019, Kingspan Light & Air compte plus de 300 collaborateurs en France et plus de 4 000 chantiers et interventions par an.
