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Construction parasismique, quels sont les grands principes ? Actualité du
La construction en zone sismique est soumise au respect de réglementations tel que l’Eurocode 8. Il est également impératif de tenir compte de plusieurs contraintes d’implantation et de conception, comme la nature du sol, la forme du bâti et l’attention toute particulière aux joints sismiques.
Qu’est-ce qu’une construction parasismique ?
La construction parasismique d’un bâtiment s’appuie sur l’étude des multiples facteurs qui peuvent l’influencer. Il s’agit d’une prise en compte globale qui inclut l’analyse des sols, le choix des matériaux, la forme générale du bâti ou encore l’intégration d’éléments de connexion, à l’instar des joints sismiques.
En cas de séisme, les constructions sont soumises à des sollicitations mécaniques de différentes natures. Un bâtiment construit dans le respect des normes sismiques absorbera les ondes ; sa structure va osciller, voire se déformer puis revenir à sa position initiale dès la fin des secousses.
Ainsi l’objectif premier d’une construction parasismique est d’éviter toute cassure ou tout effondrement de la structure lié à un séisme. Ceci permet d’assurer d’une part la pérennité des ouvrages, ainsi que la sécurité et l’intégrité physique des occupants.
La norme Eurocode 8
La norme Eurocode 8 s’impose comme la règle de construction parasismique de référence. Cette réglementation s’applique aux bâtiments à risque normal, c’est-à-dire ceux pour lesquels les conséquences d’un séisme ne concernent que leurs occupants et leur voisinage immédiat.
Zones de sismicité
Il existe cinq zones de sismicité, qui sont définies par le zonage réglementaire de l’Eurocode 8. Sur le territoire métropolitain et les DOM -sauf îles antillaises -, quatre zones sismiques sont déterminées. La zone 1 présente le plus faible niveau de risque, comme c’est le cas du bassin aquitain ou du bassin parisien. La zone 4 en revanche, présente des risques moyens de sismicité : les régions concernées sont situées au niveau du fossé rhénan, et des massifs alpin et pyrénéen.
Enfin, la zone 5 concerne les îles antillaises et correspond au niveau de risque sismique le plus élevé. Les normes de construction parasismiques sont, par conséquent, très strictes.
Nature du sol
La nature locale du sol comprend les dix premiers mètres sous la surface et peut largement influencer le comportement d’un bâtiment en cas de séisme. L’Eurocode 8 distingue cinq catégories de sol allant de la classe A pour un sol très dur de type rocheux, à la classe E pour un sol mou.
Catégorie d’importance des bâtiments
À l’heure actuelle, les bâtiments sont réunis en quatre catégories d’importance selon le niveau de risque sismique qu’ils représentent.
L’Eurocode 8 n’exige pas les mêmes choses selon qu’on travaille en construction parasismique neuve ou concernant la rénovation de bâtiments existants.
Sur le bâtiment neuf, les exigences sont en fonction de la catégorie d’importance du bâtiment, ainsi que de sa zone de sismicité. Concernant les bâtiments existants, la réglementation Eurocode 8 n’impose pas de travaux. Néanmoins, si des travaux sont envisagés, l’objectif de base est la non-aggravation de la vulnérabilité de l’édifice. Dans le cas de travaux lourds en revanche, il sera impératif de dimensionner la nouvelle structure selon les règles du bâti neuf.
Grands principes de construction parasismique
Le suivi de la norme Eurocode 8 revient à respecter trois grands principes de construction parasismique : une bonne implantation, une conception architecturale adaptée et une mise en œuvre soignée.
Implantation
La bonne implantation d’un édifice passe par la réalisation d’une étude géotechnique. Celle-ci permet de connaître les risques du terrain et de caractériser les éventuelles amplifications d’un mouvement sismique.
L’étude géotechnique passe également par la détermination de la nature du sol, qu’il soit dur ou mou. Cela permettra d’adapter la configuration du bâtiment à la nature locale du sol, en accord avec les principes de construction parasismique.
Afin de protéger la structure des risques d’éboulements et de glissements de terrain, il sera également nécessaire de consulter le plan de prévention des risques (PPR) sismiques de la commune. On éloignera également la construction des pentes instables, des pieds de crête et des bords de falaise.
Vous avez un projet de construction ou simplement besoin de renseignements sur nos joints sismiques ?
Conception
Dans le cadre de la construction parasismique, la conception du bâtiment nécessite de porter attention à de nombreux points. On privilégiera ainsi la compacité du bâtiment, en limitant les décrochements en plan comme en élévation. Il sera également nécessaire de fractionner la construction en blocs homogènes à l’aide de joints sismiques. Ces derniers sont des éléments de premier plan dans le contexte de construction parasismique.
On veillera également à limiter les effets de torsion sur le bâtiment et à assurer la reprise des efforts sismiques. Pour ce faire, les éléments de contreventement devront être superposés, afin d’assurer le contreventement à la fois horizontal et vertical de l’édifice. Il sera enfin nécessaire de créer des diaphragmes rigides à chaque niveau du bâtiment.
Mise en œuvre
Une mise en œuvre soignée passe par un suivi de chantier rigoureux et l’emploi de main d’œuvre qualifiée et comme de matériaux d’excellente qualité. Il est bien entendu impératif de respecter les dispositions constructives définies par la réglementation Eurocode 8.
De même, un soin particulier doit être apporté aux différents éléments de connexion que sont les assemblages, les longueurs de recouvrement d’armatures, les joints sismiques, etc.
Enfin, pour assurer la sécurité de la construction parasismique, il sera nécessaire de veiller à fixer les éléments non-structuraux comme les cloisons, plafonds suspendus, les luminaires et équipements techniques lourds.
Qu’est-ce qu’une construction parasismique ?
La construction parasismique d’un bâtiment s’appuie sur l’étude des multiples facteurs qui peuvent l’influencer. Il s’agit d’une prise en compte globale qui inclut l’analyse des sols, le choix des matériaux, la forme générale du bâti ou encore l’intégration d’éléments de connexion, à l’instar des joints sismiques.
En cas de séisme, les constructions sont soumises à des sollicitations mécaniques de différentes natures. Un bâtiment construit dans le respect des normes sismiques absorbera les ondes ; sa structure va osciller, voire se déformer puis revenir à sa position initiale dès la fin des secousses.
Ainsi l’objectif premier d’une construction parasismique est d’éviter toute cassure ou tout effondrement de la structure lié à un séisme. Ceci permet d’assurer d’une part la pérennité des ouvrages, ainsi que la sécurité et l’intégrité physique des occupants.
La norme Eurocode 8
La norme Eurocode 8 s’impose comme la règle de construction parasismique de référence. Cette réglementation s’applique aux bâtiments à risque normal, c’est-à-dire ceux pour lesquels les conséquences d’un séisme ne concernent que leurs occupants et leur voisinage immédiat.
Zones de sismicité
Il existe cinq zones de sismicité, qui sont définies par le zonage réglementaire de l’Eurocode 8. Sur le territoire métropolitain et les DOM -sauf îles antillaises -, quatre zones sismiques sont déterminées. La zone 1 présente le plus faible niveau de risque, comme c’est le cas du bassin aquitain ou du bassin parisien. La zone 4 en revanche, présente des risques moyens de sismicité : les régions concernées sont situées au niveau du fossé rhénan, et des massifs alpin et pyrénéen.
Enfin, la zone 5 concerne les îles antillaises et correspond au niveau de risque sismique le plus élevé. Les normes de construction parasismiques sont, par conséquent, très strictes.
Nature du sol
La nature locale du sol comprend les dix premiers mètres sous la surface et peut largement influencer le comportement d’un bâtiment en cas de séisme. L’Eurocode 8 distingue cinq catégories de sol allant de la classe A pour un sol très dur de type rocheux, à la classe E pour un sol mou.
Catégorie d’importance des bâtiments
À l’heure actuelle, les bâtiments sont réunis en quatre catégories d’importance selon le niveau de risque sismique qu’ils représentent.
- La catégorie 1 regroupe les bâtiments qui présentent un faible risque pour les personnes. C’est par exemple le cas des hangars agricoles.
- La catégorie 2 concerne les bâtiments qui présentent un risque moyen ; c’est le cas par exemple, des habitations individuelles, des établissements recevant du public (ERP) de 4e et 5e catégories, des bâtiments de moins de 28 mètres de hauteur, et des bâtiments tertiaires ou industriels pouvant accueillir moins de 300 personnes.
- La catégorie 3 réunit les bâtiments qui représentent un risque élevé pour les personnes. On compte dans cette catégorie les établissements scolaires, sanitaires et sociaux, les ERP des classes 1, 2 et 3, les bâtiments de plus de 28 m de hauteur et ceux pouvant accueillir plus de 300 personnes.
- La catégorie 4 regroupe les bâtiments dont la protection est cruciale en matière de sécurité civile, défense nationale, communications, circulation aérienne, production d’eau et d’énergie, ou les établissements de santé nécessaire à la gestion de crise.
L’Eurocode 8 n’exige pas les mêmes choses selon qu’on travaille en construction parasismique neuve ou concernant la rénovation de bâtiments existants.
Sur le bâtiment neuf, les exigences sont en fonction de la catégorie d’importance du bâtiment, ainsi que de sa zone de sismicité. Concernant les bâtiments existants, la réglementation Eurocode 8 n’impose pas de travaux. Néanmoins, si des travaux sont envisagés, l’objectif de base est la non-aggravation de la vulnérabilité de l’édifice. Dans le cas de travaux lourds en revanche, il sera impératif de dimensionner la nouvelle structure selon les règles du bâti neuf.
Grands principes de construction parasismique
Le suivi de la norme Eurocode 8 revient à respecter trois grands principes de construction parasismique : une bonne implantation, une conception architecturale adaptée et une mise en œuvre soignée.
Implantation
La bonne implantation d’un édifice passe par la réalisation d’une étude géotechnique. Celle-ci permet de connaître les risques du terrain et de caractériser les éventuelles amplifications d’un mouvement sismique.
L’étude géotechnique passe également par la détermination de la nature du sol, qu’il soit dur ou mou. Cela permettra d’adapter la configuration du bâtiment à la nature locale du sol, en accord avec les principes de construction parasismique.
Afin de protéger la structure des risques d’éboulements et de glissements de terrain, il sera également nécessaire de consulter le plan de prévention des risques (PPR) sismiques de la commune. On éloignera également la construction des pentes instables, des pieds de crête et des bords de falaise.
Vous avez un projet de construction ou simplement besoin de renseignements sur nos joints sismiques ?
Conception
Dans le cadre de la construction parasismique, la conception du bâtiment nécessite de porter attention à de nombreux points. On privilégiera ainsi la compacité du bâtiment, en limitant les décrochements en plan comme en élévation. Il sera également nécessaire de fractionner la construction en blocs homogènes à l’aide de joints sismiques. Ces derniers sont des éléments de premier plan dans le contexte de construction parasismique.
On veillera également à limiter les effets de torsion sur le bâtiment et à assurer la reprise des efforts sismiques. Pour ce faire, les éléments de contreventement devront être superposés, afin d’assurer le contreventement à la fois horizontal et vertical de l’édifice. Il sera enfin nécessaire de créer des diaphragmes rigides à chaque niveau du bâtiment.
Mise en œuvre
Une mise en œuvre soignée passe par un suivi de chantier rigoureux et l’emploi de main d’œuvre qualifiée et comme de matériaux d’excellente qualité. Il est bien entendu impératif de respecter les dispositions constructives définies par la réglementation Eurocode 8.
De même, un soin particulier doit être apporté aux différents éléments de connexion que sont les assemblages, les longueurs de recouvrement d’armatures, les joints sismiques, etc.
Enfin, pour assurer la sécurité de la construction parasismique, il sera nécessaire de veiller à fixer les éléments non-structuraux comme les cloisons, plafonds suspendus, les luminaires et équipements techniques lourds.